Le site de petites annonces Vivastreet fait l’objet d’une enquête préliminaire pour "proxénétisme aggravé."
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire visant le site de petites annonces Vivastreet, pour "proxénétisme aggravé". Le site est accusé de ne pas modérer ces annonces. Certaines proposent des prestations sexuelles tarifées, rapporte europe1.fr.
Le Nid, un mouvement militant pour l’abolition de la prostitution est à l’origine du dépôt de plainte datant de décembre 2016, contre Vivastreet. Selon le Nid, 60% des gens dans la prostitution se servent du web pour trouver des clients sur des sites comme Vivastreet.
Pourtant le site de petites annonces n°2 de France mentionne dans ses "règles de fonctionnement" des interdictions comme "échanger des relations sexuelles contre une rémunération, esclavagisme, viol, étranglement, torture, intoxication, drogue."
Vivastreet enregistre 10 millions de visiteurs uniques par mois et se qualifie comme un site gratuit.
Pourtant Vivastreet possède une rubrique payante baptisée "Erotica". les escorts souhaitant que leur annonce soit mise en évidence paye en moyenne 220 euros par mois.
Yannick Pons, le fondateur de Vivastreet en 2011, est désigné 465ème fortune de France par le magazine Challenges.
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