L’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen par le Front national se poursuit avec les auditions ce mercredi de Thierry Légier et Catherine Griset, le garde du corps et la cheffe de cabinet de Marine Le Pen. Selon une source proche de l’enquête, ces derniers sont entendus sous le régime de la garde à vue.
Le garde du corps et la chef de cabinet de Marine Le Pen ont été convoqués en vue de leur audition par la police dans l’enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, ont indiqué des sources judiciaires. Ces auditions interviennent deux jours après une perquisition au siège du Front National à Nanterre. A l’issue de leur garde à vue par l’Office anticorruption, qui peut durer jusqu’à 48 heures, Thierry Légier et Catherine Griset peuvent soit repartir sans être poursuivis, soit être présentés à la justice en vue d’une éventuelle mise en examen.
La justice française a ouvert le 15 décembre une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé dans l’enquête sur ces soupçons de fraude relative à l’emploi par le FN d’assistants parlementaires. Les Deux assistants sont soupçonnés d’avoir bénéficié d’emplois fictifs. Deux embauches qui ont déjà valu, entre autres, à Marine Le Pen de se voir réclamer par le Parlement européen quelque 339 946 euros. Une somme qu’elle a depuis refusé de rembourser.
Marine Le Pen nie avoir employé fictivement son garde du corps Thierry Légier et sa chef de cabinet Catherine Griset, affirmant qu’ils l’assistaient à la fois au Parlement européen et au FN.
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