Des enquêteurs ont procédé à une perquisition dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaires du parti ce lundi 20 février en fin d’après-midi au siège du Front national à Nanterre. Le parti dénonce "une opération médiatique" destinée à "nuire à Marine Le Pen".
Le Parlement soupçonne des "irrégularités financières" concernant au moins deux assistants de députés européens du parti : Catherine Griset, une proche de Marine Le Pen et Thierry Léger, l’actuel garde du corps de la présidente du parti. La justice soupçonne ces derniers de travailler pour le Front national et non sur les questions européennes en dépit de leurs salaires versés par l’UE. Des soupçons pèsent également sur le fait que les salaires versés aient pu servir "directement ou indirectement à financer des contrats établis avec des groupes politiques du Parlement ou des partis politiques".
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L’information a été confirmée par le FN dans un communiqué. "Pour la seconde fois, a lieu une perquisition des mêmes bureaux, s’agissant des mêmes faits présumés, ce qui confirme que la première perquisition a été infructueuse", estime le parti d’extrême droite. Dans la foulée, le FN dénonce "une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen".
Le @FN_officiel confirme la perquisition au siège du parti cet après-midi. #AssistantsParlementaires pic.twitter.com/ImP0kQafbI
— JeanBaptiste Marteau (@jbmarteau) 20 février 2017