Un cas de grippe aviaire a été détecté dans un élevage de volailles du Val-d’Oise. Les animaux malades seront abattus pour éviter une épidémie.
La préfecture du Val-d’Oise a annoncé mardi 24 janvier qu’un premier cas de grippe aviaire a été détecté dans le village d’Arthies, une commune du Vexin. Il s’agirait du virus H5N2 le nom d’un sous-type du virus Influenzavirus A. C’est l’une des formes de grippe aviaire, dont certains variants se sont montrés hautement pathogènes chez l’oiseau.
Sitôt informé par la présence de ce cas en Ile-de-France, la préfecture a pris des mesures de précaution pour éviter la propagation : tous les animaux malades seront abattus et dans un rayon de 1 km autour de l’exploitation, une zone de surveillance a été établie. Les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations seront ainsi mobilisés pour la désinfection de cette zone. Les allées et venues à l’intérieur de l’exploitation seront également contrôlées. Si l’Ile-de-France était encore un territoire sain pour les volatiles, le virus se rapprochait depuis plusieurs semaines. Dans le Val-d’Oise, les communes avaient été toutes placées "en zone écologique à risque particulier, et donc classée à risque élevé".
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Malgré l’abattage massif de palmipèdes, la grippe aviaire continue à se propager dans l’Hexagone. Le ministère de l’Agriculture vient d’actualiser la liste de foyers H5N8 et fait état de 168 foyers dans les élevages ainsi que douze cas dans la faune sauvage. Depuis le début de l’année, la France a mené une politique d’abattage et préventif de palmipèdes particulièrement dans le Sud-Ouest, où se concentre l’épidémie. Le ministère rappelle en outre que cette souche est hautement pathogène pour les palpimèdes mais ne présente aucun danger pour l’homme car il ne peut pas être transmis à l’homme par l’animal. Ainsi la viande de volaille, les œufs et autres produits dérivés peuvent être consommés.
Plus d’infos sur le suivi des foyers de grippe aviaire en France sur le site du ministère de l’Agriculture.