Nolan L., le jeune homme de 18 ans qui a giflé Manuel Valls lors de son déplacement à Lamballe dans les Côtes-d’Armor est poursuivi pour violences volontaires sans incapacité de travail préméditée.
La claque n’était pas sans suite. Le "gifleur" de Manuel Valls a été condamné ce mercredi à trois mois de prison avec sursis. Le jeune homme de 18 ans devra également effectuer 105 heures de travail d’intérêt général dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, a déclaré le procureur de Saint-Brieuc. Selon Bertrand Leclerc à Reuters, il est poursuivi pour violences volontaires sans incapacité de travail préméditée. De son côté, l’ancien Premier ministre a obtenu un euro symbolique après avoir porté plainte.
Ce n’est pas la première fois que Manuel Valls est visé par une attaque pour ne citer que celle du 22 décembre dernier à Strasbourg. Le candidat à la primaire de la gauche a décidé de porter plainte pour ne "pas laisser passer cet acte de violence". "Si vous ne portez pas plainte, vous donnez l’impression que c’est possible. Il n’y a pas de violence possible en démocratie, c’est inacceptable", a-t-il déclaré après l’agression à Lamballe, dans les Côtes d’Armor. Après cette gifle, l’ancien Premier ministre a assuré qu’il ne se laisserait pas "impressionner" par cet incident.
L’équipe de Manuel Valls a avancé l’hypothèse que le gifleur de Manuel Valls était un "sympathisant de l’extrême droite bretonne". Mais le parquet, cité par France 3 Bretagne a indiqué qu’il était juste un "délinquant léger, sans antécédent judiciaire" et "plutôt à la recherche d’un idéal". Sur son profil Facebook, Nolan L. a fait la mention : "bevet Breizh Dizalc’h", soit "vive la Bretagne libre". Et d’après L’Express, il aurait confié aux forces de l’ordre qui l’ont mis à terre qu’il n’avait pas apprécié "la manière dont Manuel Valls traite les citoyens".