Les terroristes présumés interpellés à Strasbourg et Marseille avaient des cibles potentielles, parmi lesquelles le 36 quai des Orfèvres et la DGSI.
L’enquête sur l’attentat déjoué progresse. Selon des informations d’i-Télé et de BFMTV, l’un des cinq suspects arrêtés le week-end dernier à Strasbourg aurait reconnu qu’un projet d’attaque était bien en préparation. Parmi les lieux visés figurent la DGSI, à Levallois, et le 36, quai des Orfèvres, à Paris, ainsi qu’un parc d’attractions francilien.
"C’est donc un nouvel attentat déjoué", a affirmé le ministre Bernard Cazeneuve, alors que la France est frappée depuis près de deux ans par une vague d’attaques djihadistes sans précédent. Alors que dans un temps, les cibles potentielles n’ont pas été identifiées, l’enquête progresse et les endroits ciblés ont été finalement dévoilés par l’un des quatre suspects strasbourgeois. Parmi les cibles potentielles, l’homme a cité deux sièges de services de la police, dont l’un apparaissait déjà dans les éléments exploités par les enquêteurs, ainsi qu’un parc d’attractions de la région parisienne et des lieux de culte catholique.
Selon BFMTV, les terroristes présumés avaient effectué des recherches sur une vingtaine de cibles potentielles. Dans le contenu des ordinateurs retrouvés, les enquêteurs auraient notamment découvert des recherches internet sur le site de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Levallois, et le 36, quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Toujours selon la chaîne d’informations, des consignes ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux. France Info cite également le Palais de justice de Paris comme cible potentielle. Pour autant, les enquêteurs "n’ont pas établi à ce stade qu’il y ait eu des repérages et des surveillances de ces cibles", a précisé une source proche de l’enquête.
Attentat déjoué > Un des terroristes présumés livre des cibles du commando, dont un site de la police (@itele)
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