Une jeune femme a subi un viol collectif près de la tour Eiffel, à Paris, dans la nuit de dimanche à lundi. Les enquêteurs se demandent si les auteurs de ce viol ne font pas partie d’un réseau de proxénétisme.
Une jeune fille âgée de 18 ans a été contactée sur Facebook avant d’être agressée en plein Champ-de-Mars, près de la Tour Eiffel, rapporte Europe 1. Les enquêteurs sont toujours à la recherche des auteurs du viol collectif qu’elle a subi dans la nuit de dimanche à lundi. Après des discussions virtuelles, elle a fini par rencontrer un de ses agresseurs dans le quartier de Barbès dans le 18e arrondissement de Paris. Les deux jeunes gens se sont ensuite rendus sur le Champ-de-Mars, situé au pied de la tour Eiffel, dans le 7e arrondissement. Tout paraissait normal, puisqu’ils buvaient simplement du coca et mangeaient des fraises et des raisins, mais l’homme est alors rejoint par quatre autres. La jeune femme subit alors un viol collectif.
Pour les enquêteurs, l’acte était prémédité puisque les agresseurs, tous âgés de la vingtaine et dont certains sont connus de la police, avaient préalablement déposé des couvertures dans le bosquet où a eu lieu le viol collectif. La victime a été découverte lundi tôt par un couple de Canadiens qui faisait son jogging. Elle était alors hébétée, dénudée en partie et en train de pleurer. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle a aussi été frappée et bâillonnée par ses agresseurs. La police, qui recherche toujours les auteurs du viol collectif dispose d’images de vidéosurveillance. Les enquêteurs pensent que les agresseurs font partie d’un réseau de proxénétisme, car la victime aurait entendu durant son agression : "on te tue si tu ne viens pas faire la pute avec nous".