Merouane Benahmed fait actuellement l’objet d’une recherche par les forces de l’ordre. Cet islamiste radical a été condamné en France en 2006 à 10 ans de prison pour avoir monté des projets d’attentats à l’arme chimique ou biologique. Il a bénéficié d’une liberté surveillée en 2011. Dans son pays, en Algérie, il a été condamné à mort par contumace. Une enquête est ouverte.
Merouane Benahmed, un extrémiste, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA) a pris la fuite depuis mercredi dans la soirée. L’homme âgé de 42 ans a été placé en résidence surveillée à Mayenne. Il devait se présenter à la gendarmerie de cette ville, mais il a manqué ses pointages quotidiens de 9h30 et de 11h30 selon le site du journal Le Parisien. C’est cette absence de l’islamiste qui avait alerté les agents des forces de l’ordre qui ont ensuite procédé à une perquisition dans son domicile.
L’appartement de Merouane Benahmed, sis à Mayenne, a été retrouvé clos par les gendarmes. Les pompiers et toute une équipe d’intervention ont été dépêchés sur les lieux où l’extrémiste habitait. Les pompiers avaient pour mission d’assurer que le domicile du fuyard n’était pas piégé. Les spécialistes n’avaient trouvé aucun engin explosif dans l’appartement du fugitif. L’extrémiste "connu pour ses compétences d’artificier et de chimiste" avait "emporté toutes ses affaires avec lui" selon le site huffingtonpost.fr. Dans la foulée, tout le centre-ville d’Evron a été bouclé par les forces de l’ordre durant l’opération qui a eu lieu jeudi dernier dans l’après-midi.
Depuis sa sortie de prison en 2011, Merouane Benahmed a passé de ville en ville tout en étant placé en résidence surveillée. "Il a vécu à Aiguebelle (Savoie), sur l’île d’Oléron et à Marennes (Charente-Maritime), Beaupréau et Segré (Maine-et-Loire), à Châteaulin (Finisère), en Anjou, dans l’Aveyron et finalement en Mayenne", rapporte le journal Le Parisien. Huffington Post a par ailleurs détaillé que Merouane Benahmed avait déjà manqué à ses pointages quotidiens quand il était à Châteaulin. Le chimiste est capable de mettre en place un projet d’attentats à l’arme chimique ou biologique comme il avait prévu de faire en 2001-2002 en France.
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