Doyenne des Français depuis juillet dernier, Élisabeth Collot est décédée dimanche à Échirolles, près de Grenoble, à l’âge de 113 ans. Elle est désormais succédée par Honorine Rondello, également âgée de 113 ans.
La doyenne des Français a quitté ce monde en paix. L’Iséroise Élisabeth Collot née le 21 juin 1903 à Angelot-Blancheville en Haute-Marne est décédée "tranquillement dans son sommeil", a confié sa fille Marie-Thérèse Collot. Selon cette dernière confirmant une information du Dauphiné Libéré, elle s’est éteinte dimanche à 13H15 à Échirolles, près de Grenoble, à l’âge de 113 ans. Elle a tenu le rôle de doyenne des Français pendant un peu plus de deux mois après avoir succédé début juillet à la Guyanaise Eudoxie Baboul.
Élisabeth Collot, ayant survécu aux deux guerres mondiales, a perdu son mari il y a 36 ans. Mais elle a eu la joie de connaître ses six enfants (dont quatre sont encore en vie), onze petits-enfants, 24 arrière-petits-enfants et cinq arrière-arrière-petits-enfants. Comme rapporté par Le Figaro, elle vivait avec son fils, Michel, 82 ans dans les Échirolles, dans la banlieue de Grenoble. Ils habitaient dans une maison de plain-pied, construite spécialement pour elle, sur un vaste terrain en bordure de forêt, poursuit la même source.
Si elle n’a jamais touché à la cigarette et buvait rarement, Élisabeth Collot aimait bien chanter le soir des "chansons d’autrefois", a confié sa fille. La centenaire avait également un rituel particulier, celui de partir en promenade en voiture avec un de ses enfants chaque jour. Mais pour elle, 113 ans c’était "long", a déclaré Marie-Thérèse Collot. Une cérémonie en son hommage sera organisée ce mercredi à 14h15 en l’église Saint-Jacques d’Échirolles.
Suivre toutes les actualités à Grenoble
On apprend le décès, à 113 ans, d’#ÉlisabethCollot qui était la doyenne des Français depuis le 1er juillet.https://t.co/T4nuqlu65n …
— Bertrand Beyern (@BBeyern) 6 septembre 2016
A 113 ans, Elisabeth Collot, la doyenne des Français, trouve que "c’est long" https://t.co/1Srh5ZXUsN
— Sciences et Avenir (@Sciences_Avenir) 5 juillet 2016