La policière, responsable de la vidéo-surveillance du Centre de supervision urbain (CSU), a maintenu ses accusations dimanche sur le plateau de France 2 malgré la plainte du ministère de l’Intérieur.
Sur le plateau de France 2, Sandra Bertin a réaffirmé ses accusations contre le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’enquête sur la présence policière lors de l’attentat de Nice. Selon son avocat, elle va faire un signalement au procureur pour faux en écriture publique
Un émissaire du ministère de l’Intérieur qui serait "commissaire de police" ainsi qu’une autre personne, membre du cabinet du ministre, lui auraient demandé "de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale" et de rédiger un rapport "modifiable"", a-t-elle souligné.
Lors d’une interview avec le JDD, Sandra Bertin a confié qu’elle a "été harcelée pendant une heure". "On m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vu à l’écran", a-t-elle raconté. Des accusations qui ont conduit le ministère à porter plainte contre la policière.
Pour Bernard Cazeneuve, il s’agit de "basses manœuvres politiques", visant les "responsables politiques de Nice". Dans le JT de 20h de France2, le ministre est resté confiant et a martelé qu’"Aucun membre de mon cabinet n’a été en contact avec Madame Bertin".
Bernard Cazeneuve, invité du journal de 20 heures de France 2