Un abbé a accepté de célébrer un mariage religieux sans que le couple soit passé auparavant à la mairie. La raison en était que la future épouse est atteinte d’un cancer d’un phase terminale.
L’amour est-il au-dessus des lois ? se demande Europe 1 qui relate une histoire qui eut lieu à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 14 juin dernier. L’abbé Maurice Franc a accepté de célébrer un mariage catholique ce jour-là sans que le couple soit passé devant monsieur le maire. La raison en est que la femme risque de décéder à tout moment. Elle est atteinte d’un cancer en phase terminale.
Le fait de célébrer un mariage religieux sans que celui-ci soit précédé d’un mariage civil est un acte illégal. En effet, un tel acte est interdit par le Code pénal. Le mariage a été célébré au domicile du couple. Le curé reconnaît avoir enfreint l’article 433-21 du Code pénal, mais plaide un "devoir d’humanité" alors que les jours de la future épouse sont comptés. La mariée est décédée deux jours après le mariage. Mais le problème est que, depuis le décès de son épouse, l’époux a adressé plusieurs demandes aux services sociaux de la mairie de Biarritz en se prévalant de son statut d’homme marié.