Lundi soir, un forcené a tué un policier et sa femme dans les Yvelines. L’organisation Etat islamique a revendiqué, via son agence Amaq
Policier tué : neuf coups de couteau
Lundi soir vers 20h30, un homme a asséné neuf coups de couteau à un commandant de police, âgé de 42 ans, lorsqu’il rentrait chez lui à Magnanville, dans les Yvelines, lundi soir. Sa femme, fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, a été retrouvée morte à leur domicile. L’enfant du couple, un petit garçon de 3 ans, a été retrouvé sain et sauf, rapporte le Figaro.
"Allah akbar" : aurait crié le suspect
"Le suspect a frappé le policier avant d’entrer et de se retrancher au domicile du fonctionnaire", a déclaré Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Les policiers du Raid ont entrepris des négociations avec l’assaillant au cours desquelles celui-ci se serait revendiqué du groupe djihadiste Etat islamique ; mais en vain. Il aurait, selon les témoins, crié "Allah akbar".
Le double meurtre revendiqué par Daesh
Plus tard dans la soirée, le double meurtre a été revendiqué par Daesh. Dans un tweet, l’agence de presse de Daesh, Amaq, a annoncé qu’"un combattant de l’Etat islamique tue un responsable adjoint du commissariat de la ville des Mureaux et sa femme".
Le ministère de l’Intérieur a indiqué, hier soir que "L’agresseur a été neutralisé par les hommes du Raid, qui ont fait preuve d’un grand sang-froid, d’un grand professionnalisme et ont sauvé le petit garçon du couple". Témoignant de son "infinie tristesse", Bernard Cazeneuve a déclaré que "L’enquête ouverte sous l’autorité de la justice devra établir les circonstances précises de cette tragédie".
Le parquet antiterroriste saisi
La sous-division antiterroriste de la police judiciaire, à la PJ de Versailles et la direction générale de la sécurité intérieure sont chargés de l’enquête. L’Elysée va également tenir une réunion à la suite de cette attaque terroriste. François Hollande a d’ailleurs assuré lundi soir que "Toute la lumière sera faite" sur "ce drame abominable".