Aurélie Fouquet, décédée de 20 mai 2010, est la première policière municipale à avoir été tuée dans l’exercice de ses fonctions. Sa mère Élisabeth Fouquet cherche toujours la vérité.
L’avocate générale a requis des peines allant de 22 à 30 ans de prison pour les protagonistes de cette affaire meurtrière ayant coûté la vie à Aurélie Fouquet.
Condamner lourdement pour "dépasser les silences"
La policière municipale est décédée en 2010 dans une fusillade qui a éclaté après l’attaque avortée d’un fourgon blindé à Villiers-sur-Marne. Dans le cadre de ce dossier, le tribunal de Paris a émis l’idée d’une lourde condamnation pour "dépasser les silences". Le multirécidiviste braqueur Redoine Faïd se trouve au cœur du dossier, a indiqué l’avocate générale. L’homme, "au centre d’une étoile", représente l’intégralité des accusés, a-t-elle ajouté.
À la recherche de la vérité
Élisabeth Fouquet, la mère de la policière a déclaré sur le récit de RTL ce lundi que "les peines requises sont méritées et à la hauteur de ce que nous attendions". Cette décision est une première satisfaction pour la mère de famille qui attend toujours de connaître le nom de la personne qui a tué sa fille âgée de 26 ans au moment des faits. "Ils s’enferment dans un silence extrêmement pesant. Et c’est triste à dire, mais nous avons passé cette semaine très éprouvante et fatigante sans avoir le nom du tireur", a-t-elle expliqué avant d’ajouter "je les aurais implorés, c’est ce que nous venions chercher". La mère d’Aurélie Fouquet, nommée chevalier de la légion d’honneur a affirmé que la famille avait déjà eu de l’espoir qui s’est affaibli au fil du temps avant de n’aboutir à rien.