Près de 20 000 personnes selon les organisateurs, 7 200 selon la police, opposées au projet de construction de l’aéroport ont manifesté sur le périphérique de Nantes samedi soir.
Après la décision de François Hollande de maintenir le projet de construction de l’aéroport sur le périphérique de Notre-Dame-des-Landes, entre 7200 et 20000 manifestants se sont réunis samedi après-midi pour s’y opposer. Des centaines de personnes sont restées en fin de journée pour bloquer l’un des principaux ponts de la Loire, situé sur le périphérique de Nantes.
Aucune violence
L’intervention des forces de l’ordre a débuté samedi vers 23 heures afin de déloger les centaines d’opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Vers 23h30, après de nombreuses négociations, les manifestants se sont décidés à quitter le pont et le périph nantais face à la pression de CRS lourdement armés, mais sans aucune violence, rapporte Europe1. Avant cet important blocage du périphérique, une manifestation d’opposants entamée dans la matinée a vu la présence de 20 000 personnes, 400 tracteurs et un millier de cyclistes, d’après l’Acipa, la principale association d’opposants au projet d’aéroport nantais, mais la police parle de 7 200 manifestants.
Une bataille pour le retour à l’ordre de Notre Dame des Landes
Dans un communiqué diffusé plus tôt, le président du conseil régional des Pays de la Loire Bruno Retailleau avait sollicité l’Etat pour qu’il prenne toutes les mesures pour en finir avec cette occupation intolérable. "Car cette fois, ça suffit, l’exaspération est à son comble", a indiqué l’élu sur le récit du Figaro. "J’annoncerai dans les jours qui viennent des mesures fortes que va prendre la Région pour dénoncer cette situation intolérable et faire pression sur l’Etat. Et j’espère bien être rejoint par tous les élus attachés à l’autorité de la République", a-t-il prévenu si aucune réponse n’est obtenue. Enfin, Bruno Retailleau a insisté qu’il allait se battre pour le retour de l’ordre autour de Notre Dame des Landes et d’en faire "une grande cause régionale".