Dans l’enquête concernant la fausse bombe retrouvée dans le vol Maurice-Paris d’Air France, les autorités kenyanes ont de nouveaux éléments. Les chiens de la police ont retracé le parcours du dispositif factice qui les a amené jusqu’au siège d’un ancien policier résidant à La Réunion.
Les chiens de la police kenyane remontent la piste de la fausse bombe
Du nouveau dans la poursuite de l’enquête relative à la fausse bombe retrouvée dans le vol d’Air France reliant l’île Maurice à Paris. Selon nos confrères du Quotidien, qui reprennent une information du Washington Post, les chiens de la police kenyane ont retracé le parcours de la bombe, depuis le siège où se trouvait un ex policier résidant à La Réunion, jusqu’aux toilettes.
L’ancien policier résidant à La Réunion était soupçonné d’avoir placé le colis suspect dans l’avion
L’homme a été interpellé lundi matin lorsque l’ensemble des passagers du vol AF463 sont arrivés à Paris avec 24 heures de retard. Lundi 21 décembre vers 22h00 (heure de La Réunion), la garde à vue de l’ancien policier a été levée, a indiqué le parquet de Bobigny.
L’ex-fonctionnaire avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Bobigny pour « entrave à la circulation des aéronefs et mise en danger de la vie d’autrui ». Sa compagne a été entendue en qualité de témoin.
L’ex-policier aurait éveillé les soupçons en multipliant les allers et retours vers l’un des cabinets de toilette dans lequel l’objet a été découvert.
Un objet inoffensif ?
Après avoir passé l’avion au peigne fin, les enquêteurs se réservent quant à la dangerosité du paquet suspect, les policiers n’ayant pas encore rendu leurs conclusions, souligne le Quotidien, reprenant l’information relayée dans le Standard, un quotidien kenyan.
Qui est l’homme qui suspecté ?
L’homme est né en 1957 en Algérie et a fait carrière un temps que fonctionnaire de Police.
À la retraite maintenant, il n’a pas quitté l’univers judiciaire et officie depuis 10 ans comme expert auprès des tribunaux de La Réunion (investigations scientifiques et techniques, graphologie).
Il aurait été durant sa carrière attaché au Raid (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion) - une unité d’élite.
Gardé à vue quelques heures lundi 21 décembre, cet homme a été relâché. Interrogé pendant plusieurs heures, il a nié les faits face aux enquêteurs.