A Lyon, les perquisitions menées dans le cadre de l’état d’urgence ont conduit à l’interpellation de cinq personnes. La police a également saisi un véritable arsenal.
Quarante-huit après les attentats du vendredi 13 novembre à Paris, plus de 150 perquisitions administratives ont eu lieu dans plusieurs régions de France dans la nuit de dimanche à lundi 16 novembre. Parmi ces perquisitions, certaines étaient en relation directe avec les attentats du 13 novembre. C’est le cas d’une perquisition menée à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
A Lyon, treize perquisitions ont été menées et cinq personnes ont été interpellées ce lundi matin. Des armes ont été également saisies. "Un arsenal de guerre", dont un lance-roquettes a été découvert, a indiqué une source proche du dossier. Chez l’une des personnes interpellées, la police a en effet découvert un lance-roquettes, des gilets pare-balles, plusieurs pistolets et un fusil d’assaut kalachnikov. Les cinq individus ont été placés en garde à vue.
Cette vaste opération menée sur tout le territoire a pour cadre juridique l’état d’urgence et a surtout pour but la recherche d’armes, selon une source policière participant à l’opération. Le profil des individus n’est pas forcément terroriste mais plutôt délinquant, précise la source. Sur RTL, le Premier ministre Manuel Valls a indiqué que les "perquisitions intervenues dans la nuit de dimanche à lundi en France, visaient des membres présumés de la mouvance djihadiste".