Illustration/SIPA
Alors que la France vit encore son deuil après les attentats qui ont visé Paris vendredi 13 novembre, des témoins tentent de profiter de la situation en monnayant des photos et des vidéos des événements, rapporte Le Journal du Dimanche.
Les profiteurs ne manquent jamais d’occasion pour se faire de l’argent. Même face aux attentats de Paris ayant coûté la vie à 132 personnes, des personnes n’hésitent pas à en tirer profit. Selon les informations relayées par le Journal de Dimanche, deux témoins des attaques ont essayé de vendre des vidéos et des dizaines de photographies des attentats aux journalistes, pour la somme d’au moins 1 000 euros.
"Une exclusivité totale" promise par les profiteurs
Les deux "témoins" évoqués par le JDD se sont présentés sur les lieux de la deuxième attaque dans Paris, contre le bar La Bonne Bière. Ils sont arrivés "quelques minutes après l’attaque" et "juste avant la police", précise le journal. Ils ont aussitôt pris des photos dans le but de les revendre au plus offrant, en promettant "une exclusivité totale". Les photos faisaient apparaître des balles sur le sol, des cadavres gisant un peu partout ou encore l’arrivée des premiers secours.
Une pratique courante
L’hebdomadaire souligne encore que les deux "profiteurs de guerre" donnent à l’acheteur l’autorisation de supprimer les photos ou les vidéos du téléphone dès que la transaction a été enregistrée. Cette dernière s’effectue au cours d’une promenade, à l’abri des regards. Et d’après le JDD, la pratique est devenue monnaie courante depuis vendredi.
