Au moins 120 morts et 200 blessés lors des attaques simultanées à Paris cette nuit. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante sur le continent depuis 2004.
Dans la nuit du vendredi 13 novembre, 6 lieux de la région parisienne ont été pris pour cibles par des terroristes. Au moins 120 personnes sont mortes, 200 sont blessées dont 80 gravement.
Une édition spéciale est diffusée en direct sur Antenne Réunion depuis de 10 heures.
La dernière attaque terroriste aussi sanglante remonte au 11 mars 2004. C’était en Espagne, à Madrid plus précisément, que des bombes avaient été placées à bord de quatre trains, faisant 191 morts et près de 2 000 blessés.
6 attaques simultanées
Au Bataclan, lors du concert des Eagles of Death Metal, 4 terroristes font irruption dans la salle. Ils tirent sur le public et prennent en otage ceux qui sont encore vivants. Un petit groupe arrive à se cacher et ressortir indemne.
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Au Stade de France, deux explosions ont retenti lors de la première mi-temps du match amical France/Allemagne. 4 personnes sont mortes dont 3 terroristes.
D’autres lieux ont été ciblés comme le boulevard Beaumarchais (Paris XIe) où il y a eu une fusillade mais aussi les rues de Charonne et Faidherbe toujours dans le même secteur. Plusieurs victimes ont été touchées par des coups de feu rue Bichat et rue Allibert (Paris Xe).
Une enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte.
État d’urgence
Le président de la République, François Hollande, a décrété l’état d’urgence sur le territoire. Le contrôle aux frontières sera renforcé.
"L’état d’urgence sera décrété, ce qui veut dire que certains lieux seront fermés, la circulation pourra être interdite et il y aura également des perquisitions qui pourront être décidées dans toute l’Ile-de-France", précise-t-il.
Le contrôle aux frontières sera aussi renforcé : "Nous devons nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puissent également être appréhendés, s’ils devaient sortir du territoire".