Les élus et les partis politiques réunionnais ont rapidement réagi aux attentats qui ont frappé Paris cette nuit.
Au moins 120 morts, 200 blessés lors des attaques terroristes simultanées qui se sont produites cette nuit, vendredi 13 novembre, à Paris.
Les réactions se multiplient au plan international, national et local :
Thierry Robert, député-maire de St-Leu :
Attentats en série à Paris : “Le choc est grand, l’heure est au recueillement et à l’unité nationale”
"Comme tous les Réunionnais qui se réveillent ce matin en écoutant les informations, je suis sous le choc. Plus de 120 personnes ont trouvé la mort dans des attentats en série hier soir à Paris. Des Français tués alors qu’ils assistaient à un concert ou qu’ils mangeaient tranquillement au restaurant. L’horreur et la barbarie sur le territoire national !
"Le bilan est encore provisoire et ce matin, des familles sont décimées, de nombreux blessés sont recensés et les Français sont dans l’inquiétude.
"Toutes mes pensées vont aux victimes et à leur famille, une pensée aussi pour tous les Réunionnais qui ont des proches à Paris. Après ce vendredi noir pour la France, l’heure est au recueillement et à l’unité nationale."
Didier Robert, président de Région :
"Au nom des Réunionnais et en mon nom propre, je tiens à dire la profonde émotion que je ressens devant les attentats qui ont frappé à Paris cette nuit des victimes innocentes. Des attentats d’une violence, d’une gravité et d’une lâcheté sans précédent.
"C’est une épreuve terrible pour notre pays, un moment qui doit d’abord être celui de l’unité et de la solidarité à l’égard de toutes ces familles endeuillées, de toutes ces personnes atteintes dans leur chair. La violence fanatique et aveugle ne peut pas et ne doit pas avoir raison de notre détermination collective et celle de notre pays à défendre les valeurs de notre démocratie.
"Face aux attaques et à la menace terroristes, nous devons plus que jamais puiser dans nos valeurs fondatrices de liberté, de justice et de fraternité et marquer fermement notre refus de toute intolérance et de tout fanatisme.
La campagne électorale est naturellement suspendue."
Patrick Lebreton, député-maire de St-Joseph :
"Réunionnais, nous sommes tous choqués et bouleversés par ces attaques meurtrières. Nos pensées vont évidemment vers les victimes et leurs familles, mais c’est bien tout notre territoire national qui est endeuillé.
Face à ce drame national et à cette nouvelle épreuve, nous devons mettre la campagne régionale en suspens et afficher un front républicain et humaniste.
Face à la barbarie, nos valeurs sont notre rempart."
Jean-Hugues Ratenon, candidat aux Régionales :
"Nous sommes en France, et la France est en guerre…ils sont en guerre contre nous. L’être humain a du mal à évoluer, rien ne peut expliquer de tels actes…RIEN.
"Faut-il un tribunal planétaire pour retirer la qualité d’être humain à certains ? Les terroristes veulent à travers ces attentats de PARIS, installer la terreur à tout un peuple.
"La France doit relever le défi et continuer le combat contre les barbares. L’effroi devant l’ampleur de la tuerie ; la solidarité avec les blessés ; mes sincères condoléances aux familles des victimes et courage à toutes les familles Réunionnaises qui ont des proches à PARIS, je suis de tout cœur avec vous en ce moment difficile et incertain.
"Humainement et par respect, je demande à mon équipe de suspendre la campagne des régionales. Le temps s’arrête, pour comprendre et attendre les orientations d’une unité nationale."
Huguette Bello, candidate aux Régionales :
"Emotion, effroi, solidarité, et compassion pour les familles. La France vit son 11 septembre et se montre vulnérable au cœur de son territoire.
Des actes de terreur ont été perpétrés hier soir vendredi 13 novembre sur plusieurs sites à Paris.
Nos pensées vont aux familles des victimes. Nous leur témoignons notre soutien devant la barbarie. Nous nous inclinons devant la douleur des proches.
Nous appelons les réunionnais à faire face à cette terrible tragédie, unis dans la solidarité et à la fraternité.
A ce titre, nous suspendons la campagne tout le week-end."
André Thien Ah Koon :
"Pour notre pays, 2015 a débuté dans le drame avec l’attentat contre Charlie Hebdo. Elle s’achève dans le drame. L’histoire de la France ne nous avait pas habitués à cela. Mais il faudra s’y faire.
Il faudra, je le fais aujourd’hui comme tant de mes compatriotes, partager la douleur, immense, des familles innocentes frappées par des terroristes là où elles étaient venus chercher un instant de loisirs. C’est le peuple qui a été attaqué en plein cœur par des actes de barbarie.
Il faudra leur dire toute notre solidarité, qui que nous soyons, et plus encore sur une île à 10000 km des lieux des drames.
Il faudra qu’un vaste mouvement de l’ensemble de notre peuple se développe, conscient que rien ne sera plus comme avant.
Il faudra surtout la volonté de rester debout face au chantage de la terreur.
Elu local d’Outre Mer, ancien parlementaire, j’appelle au resserrement autour de nos responsables nationaux. Je leur souhaite tout le courage nécessaire, il leur en faudra, pour qu’ils tirent tous les enseignements nécessaires, au plan international et sur celui de la sécurité intérieure.
Je pense notamment au rôle primordial qui sera celui de tous nos défenseurs de l’ordre, policiers, militaires, gendarmes, services de renseignement, pompiers, services médicaux, qui restent notre recours et vers qui nous tournons le regard en terme de soutien et de sécurité de notre vie quotidienne.
Notre volonté de vivre et de résister l’emportera car jusqu’à présent la France, forte de ses valeurs républicaines, a toujours su surmonter les épreuves dramatiques qu’elle a connues."
Olivier Hoarau, maire du Port :
"Face à la barbarie des attaques terroristes qui ont meurtri notre nation la nuit dernière, je tiens à témoigner mes sincères condoléances aux familles des victimes et toute ma sympathie aux blessés.
J’adresse toutes mes pensées de soutien à l’ensemble de nos compatriotes qui, tant dans l’Hexagone qu’en Outre-mer, partagent aujourd’hui un profond sentiment de tristesse, d’ injustice et d’effroi.
Face à cette horreur, nous devons plus que jamais cultiver l’unité et oeuvrer ensemble à la paix.
Cette paix, que nous célébrions le 11 novembre dernier aux côtés d’élèves et de collégiens allemands et portois, demeure fragile. Ces attentats terroristes atroces nous rappellent combien les valeurs de notre démocratie sont fragiles.
Nous devons donc exercer la plus grande vigilance pour nous préserver de la terreur et de l’ignominie. Notre société de liberté, d’égalité et de fraternité demeure pour cela notre seul rempart.