Dans la nuit, 6 sites ont été ciblés par des terroristes. Le bilan humain est lourd. L’État d’urgence a été décrété en France métropolitaine et en Corse.
Ce vendredi 13 au soir, la capitale française a été la scène d’attaques terroristes simultanées. 6 sites ont été ciblés selon le procureur de Paris, François Molins. Le bilan provisoire fait état ce matin d’au moins 120 morts et de 200 blessés.
6 attaques simultanées
Au Bataclan, lors du concert des Eagles of Death Metal, 4 terroristes font irruption dans la salle. Ils tirent sur le public et prennent en otage ceux qui sont encore vivants. Un petit groupe arrive à se cacher et ressortir indemne.
Au Stade de France, deux explosions ont retenti lors de la première mi-temps du match amical France/Allemagne. 4 personnes sont mortes dont 3 terroristes.
D’autres lieux ont été ciblés comme le boulevard Beaumarchais (Paris XIè) où il y a eu une fusillade mais aussi les rues de Charonne et Faidherbe toujours dans le même secteur. Plusieurs victimes ont été touchées par des coups de feu rue Bichat et rue Allibert (Paris Xè).
Une enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte.
État d’urgence
Le président de la République, François Hollande, a décrété l’état d’urgence sur le territoire. Le contrôle aux frontières sera renforcé.
"L’état d’urgence sera décrété, ce qui veut dire que certains lieux seront fermés, la circulation pourra être interdite et il y aura également des perquisitions qui pourront être décidées dans toute l’Ile-de-France", précise-t-il.
Le contrôle aux frontières sera aussi renforcé : "Nous devons nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puissent également être appréhendés, s’ils devaient sortir du territoire".
Les réseaux sociaux à l’aide
Facebook a mis en place une application "Facebook Safety Check" pour que les utilisateurs du réseau social qui se trouvent à Paris puissent rapidement prévenir leurs proches de leur situation.
Sur Twitter, le mot-dièse #PortesOuvertes permet aux personnes bloquées dans la zone bouclée par les forces de l’ordre de trouver un refuge auprès des habitants.