Pascal Fauret et Bruno Odos, les pilotes d’Air cocaïne, ont été conduits par des gendarmes devant une juge d’instruction marseillaise.
Une semaine après leur retour en France, Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux pilotes de l’affaire Air cocaïne, devront rendre des comptes à la justice française. Dès ce lundi 2 novembre, les gendarmes les ont conduits devant la juge d’instruction marseillaise en charge de l’enquête française. Selon le Dauphiné Libéré qui dévoile l’information, les gendarmes se sont présentés aux domiciles de Pascal Fauret dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos, en Isère. "Ils escortaient les pilotes dans le cadre de la mise en œuvre d’un mandat d’amener de la part de la juge d’instruction", précisent des sources proches de l’enquête.
Un mandat d’amener jugé inutile par l’avocat de Pascal Fauret
A l’AFP, l’avocat de Pascal Fauret a confirmé que les gendarmes se sont présentés au domicile de son client à 7 heures du matin. Il se dit "surpris" par la procédure choisie par la juge d’instruction marseillaise. L’avocat a estimé que "le mandat d’amener était inutile", d’autant plus que les deux pilotes avaient déjà indiqué à la juge, puis publiquement, qu’"ils étaient disposés à se rendre à une convocation de la justice". L’avocat de Pascal Fauret a également indiqué qu’ils seront probablement placés en détention provisoire. A rappeler, que les deux pilotes font l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la République de Saint-Domingue.
Depuis qu’ils sont parvenus à fuir la République dominicaine pour se réfugier dans le sud de la France, les deux pilotes assuraient qu’ils comptaient s’en remettre à la justice française pour prouver leur innocence. Ils attendaient, depuis, d’être entendus par la juge marseillaise qui enquête depuis février 2013 sur cette affaire de vaste trafic de drogue transatlantique.