Alors que la tension est montée d’un cran ce vendredi à Saint-Louis. Des individus ont pris d’assaut la maison du gourou présumé. Mais les femmes qui vivent avec leur ont tenu à s’exprimer pour donner leur version des faits.
"Je ne comprends pas l’attitude des gens à l’extérieur. Surtout l’attitude de mon père, qui n’a jamais vraiment été présent pour moi, dans ma vie. Et le fait de le voir à l’extérieur, de crier, d’agiter les autres, ça me peine. Je suis peinée de voir l’agitation à l’extérieur", explique l’une des femmes qui vivent avec le gourou présumé.
Pour une autre, ce que les personnes à l’extérieur considèrent comme un gourou lui a permis une approche de la spiritualité qui lui convient.
"J’ai pu vivre ma spiritualité de manière plus épanouie en fait. J’ai cessé d’être en conflit avec un islam d’auparavant. Je suis plus épanouie intérieurement. Et je ne comprends pas l’opinion publique à l’extérieur, qui est négative sur sa personne. C’est quelqu’un qui est, à mon sens, admirable."
"Une fois que quelqu’un a fait quelque chose qui ne va au sens de la population, on va le traiter de secte. C’est ça que vous voulez dire ?", interroge une autre femme, analyse une autre femme.
Le témoignage d’une quatrième femme est encore plus troublant. La situation supposée à l’intérieur de la maison serait le contraire de ce qui serait avancée jusqu’à présent.
"Même lui ici, il fait ce que nous nous voulons, pas ce que lui il veut. On ne fait pas grand chose de lui, on l’enferme dans la pièce, et on fait ce que nous voulons ici."