DR - Reuters/Emmanuel Foudrot
Ce vendredi, la France a de nouveau été frappée par un attentat terroriste. Une usine spécialisée dans la fabrication de gaz industriels qui a été visée en Isère, à quelques dizaines de kilomètres de Lyon. Un homme a été décapité : sa tête - recouverte d’inscriptions en arabe - a été retrouvée accrochée à un grillage près de son corps. Il s’agit de l’employeur du principal suspect.
La seule victime de l’attentat qui a touché une usine de Saint-Quentin-Fallavier en Isère était un chef d’entreprise de la banlieue de Lyon.
Selon une source proche du dossier, "il était l’employeur de l’auteur présumé de l’attaque (Yassin Salhi) qui a été interpellé et placé en garde à vue". Les noms de la victime et de son entreprise n’ont pas été révélés.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’entreprise de transport de la victime disposait d’une "habilitation pour entrer sur le site de la société américaine Air Products".
Ce matin, la tête de la victime a été retrouvée accrochée au grillage de l’enceinte du groupe américain Air Products entourée de deux drapeaux islamistes.
La France est à nouveau frappée par le terrorisme. Le ministre de l’Intérieur s’est immédiatement rendu sur les lieux de l’attentat. À Bruxelles au moment des faits, François Hollande est rentré en France et a convoqué à 15h30 (heure de métropole) un conseil de défense.
L’homme décapité ce vendredi est la première personne décapitée en France lors d’une attaque terroriste, une pratique fréquemment utilisée par le groupe Etat islamique (EI).
