En plus de reconnaître les viols sur des élèves de son établissement, le directeur d’une école de Villefontaine en Isère, a également affirmé avoir pris des photos, qu’il a ensuite supprimées.
Alors qu’il réfutait, lundi, au début de sa garde à vue, les accusations portées contre lui, le directeur d’une école de Villefontaine en Isère inculpé de viols sur des élèves de son établissement a finalement reconnu les faits ce mardi, information relayée par France 2. Pendant sa garde à vue, l’homme de 45 ans a également avoué qu’il avait pris des photos de ses actes et les a ensuite supprimées. Le quadragénaire est suspecté d’avoir obligé neuf de ses élèves à lui faire des fellations. Il sera présenté à un juge d’instruction mercredi et serait mis en examen pour "viol aggravé".
Rappelons que plus tôt dans la journée, une enquête administrative a été ouverte par le ministère de l’Education nationale concernant ce directeur d’école primaire nommé en septembre. Ce père de famille de 45 ans n’en est pas à son premier acte pédophile car il était déjà condamné en 2008 pour recel d’images à caractère pédopornographique. Un acte qui lui a valu une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis en plus d’une obligation de soins et une mise à l’épreuve.
Le directeur par ailleurs instituteur dans cette école de Villefontaine a pu néanmoins poursuivre ses activités car il n’a reçu aucune interdiction d’exercer un métier en contact avec des enfants. D’après Virginie Duval, présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM) au micro de Francetv Info, "l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs n’est pas une peine obligatoire dans le cadre de la détention d’images pédopornographiques". Elle a ajouté que cette interdiction relève de l’appréciation des juridictions et qu’elle n’était pas automatique.