Le baromètre annuel de l’Observatoire Familles rurales révèle que la hausse du prix des médicaments vendus sans ordonnance a atteint 4,3% en 2017.
En un an, les prix des médicaments en vente libre sans ordonnance ont augmenté de 4,3% en moyenne, selon une enquête menée par l’association Familles Rurales, publiée par Le Parisien.
C’était un objectif de la loi de 2008 sur la vente des médicaments en libre-service : faire baisser les prix. Malheureusement, de 2016 à 2017 les prix des médicaments en vente libre sans ordonnance ont augmenté de 4,3% en moyenne. L’enquête a été menée dans 83 pharmacies réparties sur 45 départements. Les prix de certains médicaments ont même flambé. Le prix de l’Activir, un médicament contre les boutons de fièvre, a ainsi crû de 9%. Sur onze produits regardés à la loupe par Familles rurales, seuls deux sont en baisse : l’Imodium (- 2,20%) et le Strepsils (- 1%).
L’étude note par ailleurs de fortes disparités selon les points de vente : ainsi, entre officines, les variations de prix sont parfois très importantes, mais aussi selon que les produits sont vendus en grandes surfaces ou sur internet. Le Parisien pointe l’exemple du Dacryum : "la solution de lavage oculaire, coûte 9,6% de plus que l’an dernier. Dans certains endroits, il se trouve à 1,95 euro la boîte et dans d’autres à 8,50 euros. Soit 3,4 fois plus cher". Même constat pour la boîte de Nicopass, pour cesser de fumer, qui peut être facturée 13,90 euros comme 34,10 euros. Ou encore pour l’anti-maux d’estomac Maalox, qui oscille entre 2,75 euros et 9,10 euros. Dans certains endroits, l’Activir se trouve à 1,95 euros la boîte et dans d’autres à 8,50 euros. Soit 3,4 fois plus cher.
L’étude note enfin qu’Internet n’est pas toujours le meilleur choix : "En moyenne, tous les produits comparés y sont moins chers. Cependant, insiste l’Observatoire Familles rurales, avec des frais de port de 5,92 euros en moyenne par commande, l’achat en ligne est moins intéressant". En conclusion : il faut bien comparer les prix !