En 2016, un million et demi de personnes ont été victimes de fraude à la carte bancaire en France. Sur internet, les escrocs utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées.
En France, le nombre de fraudes à la carte bancaire a doublé en quatre ans, pour atteindre le chiffre incroyable de 1 500 000 en 2016, rapporte RTL qui a mené une enquête en collaboration avec le magazine Capital. Les réseaux mis en place par les escrocs au niveau mondial sont actuellement bien structurés.
La plupart du temps, les fraudes à la carte bancaire commencent dans les pays d’Europe de l’Est. Les auteurs s’informent sur un grand fournisseur qui possède de millions d’adresses mails, de codes et de coordonnés bancaires basé aux États-Unis. Les cybercriminels revendent ensuite ces informations par zones géographiques.
Sur le marché de la cybercriminalité, une carte de crédit vaut en moyenne 30 euros. Un pirate expérimenté peut vider un compte bancaire grâce à cette modique somme. Et être bien placé ne préserve pas d’une telle mésaventure. En effet, Marion Draghi, le président de la Banque centrale européenne figure sur la liste des victimes des fraudes à la carte bancaire via internet.
Les systèmes de sécurité actuels et la vigilance des utilisateurs ne semblent pas décourager les auteurs de fraudes à la carte bancaire. Ils ont réussi à piller un milliard de comptes Yahoo et 170 millions de profils LinkedIn, et ont même réussi à s’introduite dans les sites du Pentagone, de l’Élysée et des grandes multinationales.
Les particuliers sont aussi des cibles privilégiées des auteurs de fraudes à la carte bancaire à cause de leur manque d’information. En cause, les mots de passe trop simples. Viennent ensuite les e-mails pièges provenant de sites boursiers et financiers et des sites d’e-commerce factices. Les cybercriminels ont aussi recours à des chantages sur la réputation.
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