Dans certaines régions de France, le risque de grippe aviaire a été réévalué de négligeable à élevé. Des cas d’infection hautement pathogènes ont été découverts dans des pays frontaliers.
L’information, qui a été détaillée dans un arrêté, a été publiée au Journal officiel, ce jeudi 17 novembre rapporte Le Figaro. Elle est consécutive à la découverte de cas de grippe aviaire hautement pathogène dans des pays frontaliers avec la France.
L’élévation de risque de négligeable à élevé fait suite à la découverte de plusieurs cas de grippe aviaire de sous-type H5N8 dans des populations d’oiseaux en liberté et sur des volailles d’élevage commerciales en Allemagne, en Suisse et dans d’autres pays de l’Union européenne, d’après l’arrêté.
Le risque de propagation de grippe aviaire a été relevé dans des zones humides où est concentrée la faune sauvage et qui peuvent constituer des points d’arrêts des oiseaux migrateurs. En effet, ces derniers semblent être particulièrement affectés par la maladie.
Des mesures de sécurisation de la biodiversité, notamment le confinement, sont mises en place dans des bandes côtières, ou des estuaires comme ceux de la Seine et de la Gironde. Elles concernent les élevages commerciaux de volailles.
Ce risque de propagation de la grippe aviaire intervient deux mois après la fin du confinement des oies et des canards mis en place dans 17 départements et qui avait affecté les producteurs de foie gras. Il n’a cependant aucun lien avec l’épidémie survenue dans le Sud-Ouest de la France en janvier 2016.
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