Les réformes seront maintenues pour "débloquer" une croissance encore trop faible, a annoncé le Premier ministre Manuel Valls dans une tribune parue ce mardi matin dans Les Echos.
Dans une tribune accordée aux Echos, le Premier ministre Manuel Valls insiste sur l’importance de poursuivre les réformes.
"Nous devons poursuivre les réformes"
Selon le Premier Ministre, cela permettra de "débloquer" une croissance encore "trop faible" afin de réduire la pression fiscale et aller plus loin dans la refonte du marché du travail. A l’approche de l’ouverture de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle, le Premier ministre l’a affirmé en disant "nous devons poursuivre les réformes". Le gouvernement français va "persévérer" dans sa politique économique, a-t-il précisé à quelques semaines de la présentation du projet de budget 2016.
Les trois objectifs de la politique économique du gouvernement
Manuel Valls a développé les trois objectifs de la politique économique du gouvernement dont le premier objectif est le retour de croissance déjà annoncé la semaine dernière par François Hollande. Le Premier ministre estime que la croissance repart avec de nouvelles créations d’emplois auprès des entreprises. Le locataire de Matignon a toutefois évoqué la chute des bourses mondiales ces derniers jours pour rappeler les aléas liés à la croissance mondiale. Le deuxième objectif du gouvernement, le principal objectif de François Hollande depuis le début de son quinquennat, est de tout faire pour l’emploi. Enfin, le gouvernement se fixe comme but de baisser la fiscalité.
Les chantiers de la rentrée
Cette rentrée, placée sous la trilogie "croissance, emploi, baisse de la fiscalité", sera "marquée par de grands chantiers de réformes", a précisé Manuel Valls. Il cite notamment la "flexisécurité", le projet de la loi de finances pour 2016 ainsi que le projet de loi sur le numérique. Pour ce second point, le Premier ministre a indiqué dans sa tribune parue dans Les Echos qu’il "soutiendra les nouvelles formes de l’innovation, leurs nouveaux acteurs, leurs nouveaux usages, tout en protégeant les consommateurs". En ce qui concerne la réforme du travail, il rappelle sa volonté "repenser la façon d’élaborer une réglementation du travail devenue trop complexe".