Malgré un repli en mars (-0,6 %), la consommation des ménages en biens augmente vivement au premier trimestre 2015 (+1,6 %).
Selon les données publiées par l’Insee, la consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre. Il s’agit de la plus forte hausse trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2009 liée notamment à une hausse de la consommation d’énergie et de biens durables.
"Cette nette hausse de la consommation augure bien de la croissance du Produit intérieur brut au premier trimestre", estime dans une note Diego Iscaro, économiste chez IHS. "Ces bons chiffres soutiennent notre idée que la reprise a accéléré pendant cette période, dopée par la baisse des prix du pétrole", ajoute-t-il.
Une nette progression dans tous les postes
La consommation en biens qui avait été annoncée quasi stable en février (+0,1%) par rapport à janvier a été révisée par l’Insee à la hausse (+0,2%). A l’inverse, celle de janvier a été révisée à la baisse, passant de +0,7% à +0,6% par rapport à décembre.
Lges en énergie a fléca consommation des ménahi en mars de 3,2% après trois mois de hausse continue, avec une nette contraction des dépenses en fioul, en électricité et en gaz. En revanche, sur l’ensemble du trimestre, la consommation d’énergie a bondi de 4,4% par rapport au dernier trimestre 2014.
La consommation des ménages en biens durables (équipements de logement, automobiles) s’est de plus accélérée au premier trimestre (+1,8% après +0,5%) surtout en raison des achats d’automobile (+2,5%). En mars elle a augmenté de 1% après une stabilité en février. Les achats de textile, habillement et cuir se sont également accélérés au premier trimestre (+2,8%) malgré un repli de 3,3% en mars.
Selon l’Insee, les dépenses en autres biens fabriqués ont accéléré au premier trimestre (+1,1%) et sont restées stables en mars (+0,1%)
La consommation alimentaire a connu un léger rebond en mars (+0,2%), du fait selon l’Insee des dépenses en tabac, mais est restée quasiment stable (+0,1%) au premier trimestre.