Il semblerait qu’Emmanuel Macron et les députés aient chacun fait un pas concernant le travail le dimanche dans le cadre de l’étude du projet de loi Macron.
Travailler le dimanche pour discuter du travail le dimanche, tel est le sort réservé aux députés membres de la commission spéciale de l’Assemblée nationale afin d’examiner le projet de loi Macron. Heureusement, un compromis a été trouvé entre les membres de la commission spéciale de l’Assemblée nationale et Emmanuel Macron, qui est en faveur de la loi dominicale.
Il y a donc eu réécriture du projet de loi sur le nombre de dimanche travaillés autorisés par les maires. Une décision prise suite à l’adoption de l’amendement du rapporteur Stéphane Travert, comme l’a expliqué la députée socialiste Karine Berger à 20 Minutes. L’article 80 stipulait en clair que les commerces avaient l’autorisation d’ouvrir cinq dimanche par an sur simple demande. Ils pourraient même pousser jusqu’à douze avec autorisation du maire.
Dans la nouvelle version de cet amendement, l’élu municipal a actuellement le choix ou non sur ces ouvertures le dimanche cinq fois dans l’année. Pour les sept autres dimanches, la décision d’autorisation reviendra au conseil municipal ou à la communauté de la commune. "On a changé le fait que le travail le dimanche, ce n’est plus obligatoire, et la gouvernance", résume donc Karine Berger, qui s’est notamment félicitée de l’esprit de dialogue constaté entre le ministre de l’Economie et les députés.