Présenté en grande pompe ce mercredi, le projet de loi Macron est censé produire des effets plus concrets pour les foyers et les entreprises, et ce, dans les plus brefs délais.
Malgré la grogne de certains socialistes et des professions juridiques, le projet de loi Macron pour "libérer le potentiel inexploité de croissance et d’activité" a été présenté mercredi en conseil des ministres puis défendu avec fermeté par le Premier ministre Manuel Valls. Comme l’a précisé Manuel Valls à l’Élysée ce mercredi sur le récit du Point, "c’est une loi de progrès et de liberté et là je reprends les mots prononcés par le président de la République". Les mesures doivent apporter dès "l’été prochain" des résultats concrets pour les ménages et les entreprises, en développant notamment les possibilités du travail dominical.
Il est clair pour le locataire de Matignon que "cette loi ne sert qu’un intérêt, l’intérêt général. Elle vise à améliorer concrètement et rapidement la vie des Français". En prenant la parole, le jeune ministre de l’Economie, pour lequel la loi pour la croissance et l’activité marque un baptême du feu, souligne que le projet de loi doit "redonner de la vitalité à l’économie française" et "n’enlève rien à personne."
Articulé en trois chapitres : "libérer", "investir" et "travailler", le projet vise des mesures multiples dont la baisse des tarifs des notaires, la possibilité de traverser la France en bus, l’ouverture davantage de commerces le dimanche, le soutien des start-up, l’accélération des procédures aux prud’hommes ou encore l’instauration de plus de concurrence dans la grande distribution.
A propos de la "compensation salariale" pour le travail de dimanche, Emmanuel Macron a donné sa réplique quant aux critiques venant surtout du Parti socialiste, en soulignant qu’il s’agissait "d’une avancée sociale". Toujours à propos du travail de dimanche, les syndicats du secteur du commerce appellent à manifester le 16 décembre prochain.