Pour Manuel Valls, imposé à la France un déficit public au dessous des 3 %, c’est forcé les Français à vivre dans l’austérité.
A la sortie d’une réunion avec le gouvernement, Manuel Valls s’est prononcé sur le rappel à l’ordre par la Commission de l’Union européenne en charge des affaires économiques, sur le déficit budgétaire français ne respectant pas l’engagement de la marche vers le seuil au dessous des 3 %. Pour Paris cette étape ne sera en effet possible qu’à partir de 2017. "Nous maintenons le cap du sérieux budgétaire et du refus de l’austérité", a-t-il lancé.
Cette difficulté française provient essentiellement de la faiblesse de sa croissance (0,4 % au lieu de 1 % pour cette année) et de son taux d’inflation (0,5 % au lieu de 1,1 %).
Manuel Valls prévoit de s’entretenir avec la chancelière allemande sur la situation française les 21 et 22 septembre prochain à Berlin. L’Allemagne ayant été le plus critique à l’égard de la France et de sa contre-performance par rapport à ses engagements auprès des partenaires européens.
Pour le couple Hollande-Valls, se plier à l’exigence de l’Union européenne revient à obliger les Français à se serrer la ceinture dans l’austérité. Ce qui évidement accroîtra le mécontentement des Français vis-à-vis du régime Hollande.
La présidence de Hollande se porte mal. Plus 62 % des Français souhaitent le voir quitter l’Elysée avant 2017. Les premières causes de ses difficultés relèvent de sa vie privée, provoquant une chute rapide de sa popularité. Le mauvais score de son gouvernement au niveau économique ne faisant qu’affaiblir un peu plus son mandat.
De toute cette situation, on imagine mal Manuel Valls s’embourber en introduisant une ère d’austérité.