Pendant que les pompiers s’affairent toujours à maîtriser l’incendie du Maïdo, l’enquête suit elle aussi son cours. Deux militaires experts de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale ont été dépêchés depuis la Métropole pour renforcer les équipes de gendarmes de La Réunion.
Quand les lumières s’éteignent les empreintes livrent tous leurs secrets. C’est dans les laboratoires de la cellule d’identification criminelle, à la Caserne La Redoute, que les indices collectés au Maïdo sont analysés.
Dans le cadre de l’enquête portant sur l’incendie du Maïdo, deux experts de la l’institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale ont été envoyés sur place depuis la Métropole, ce mercredi. "Nous apportons notre appui sur le terrain, pour aider à la recherche des traces sur le site, et en laboratoire pour trouver des traces de produit inflammable", indique le Lieutenant-colonel Cognon.
Pour cela, ils ont apporté avec eux du matériel de pointe : le GC-MS (chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse) qui permet d’identifier “tout type de produit inflammable qui peut être présent sur une scène d’incendie. C’est un travail qui va prendre du temps. Nous resterons le temps qu’il faudra", continue le gendarme.
La compagnie de gendarmerie de Saint-Paul, les techniciens de l’état-major, l’Institut de recherche criminelle et la brigade départementale de renseignement et d’investigation judiciaire travaillent sur le dossier de l’incendie en étroite collaboration.
À ce stade de l’enquête, “aucune piste n’est écartée”, affirme la Lieutenant Angélique Ragonnaud, en charge de la brigade départementale de renseignement et d’investigation judiciaire. “Il peut s’agir d’un incendie accidentel ou criminel. Deux départs d’incendie ont été relevés, assez proche l’un de l’autre.”