Bernard Laporte, actuel manager du RC toulonnais, a annoncé ce jour qu’il compte se présenter à la tête de la Fédération française de Rugby dont la prochaine élection est prévue en 2016.
Le manager du RC toulonnais, lié par un contrat de 4 ans avec l’équipe, a fait savoir ce vendredi sur L’Equipe qu’il sera parmi les candidats au poste de président de la Fédération Française de Rugby (FFR), en 2016. " J’ai des idées. Si j’y vais, c’est pour changer les choses ", explique-t-il.
Néanmoins, " je vais en parler d’abord à mon président Mourad Boudjellal qui est capable de me faire changer d’avis ", confie l’ancien demi de mêlée même s’il avoue avoir déjà pris une décision par rapport à la question.
" Je vais aller au bout de mon contrat, qui se termine en 2015. Et après, oui, il faut se présenter aux élections de 2016. J’ai des idées. Si j’y vais, c’est pour changer les choses ", souligne-t-il dans cet entretien relayé par Le Monde.
Bernard Laporte a été entraîneur puis sélectionneur du XV de France entre 1999 à 2007, avant d’être nommé secrétaire d’État chargé des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports dans le second gouvernement Fillon entre 2007 et 2009. Son contrat avec Toulon a débuté en 2011.
" Si un jour je suis président (de la FFR, ndlr) ", explique Bernard Laporte, " ce que je voudrais, c’est qu’un président de la Fédération ne puisse se présenter que pour deux mandats, pareil pour un membre du comité directeur ".
Pour lui, il est " inacceptable " que " des gens soient dans une Fédération depuis trente ans ". " Ce sont des égoïstes, ils ne servent pas le sport, ils se servent eux ", estime l’ancien joueur au caractère bien trempé.
Son franc-parler lui a déjà valu 16 semaines de suspension, une sanction en vigueur jusqu’au 3 juin 2014, pour s’être pris à l’arbitre Laurent Cardona après un match du RC Toulon contre Grenoble (21-22).
N’ayant pas digéré la défaite de son équipe, il avait dit sur RMC : " Sur la dernière action, on fait une erreur stratégique. Mais ce n’est pas parce que nous, on fait une faute, que l’arbitre doit en faire pendant 80 minutes. Je ne peux plus cautionner qu’il nous arbitre, il nous vole à chaque fois. Ce n’est pas que sur cette action qu’il est nul, il est nul tout le match. Il est toujours nul ", se rappelle Metronews.
" Je ne peux plus supporter que ce genre d’incompétent vienne gérer mes émotions. Je me suis dit que si je partais (du club, ndlr), je lui ferais trop d’honneur. (...) J’ai un contrat jusqu’en 2015 et je le respecterai ", devait-il encore insister, faisant réagir la Ligue qui n’a pas attendu longtemps pour le corriger.