Théo Ducap intégrera à la prochaine rentrée le centre de formation professionnel du Paris Saint-Germain. Le gaucher de Lasours Handball, 17 ans, s’envole le 27 juillet des espoirs plein la tête, conscient que le “plus dur commence”.
LE DÉPART POUR PARIS - “Je n’appréhende pas ces moments. Je suis face à une volonté que j’ai toujours voulu porter : jouer du handball de haut niveau. Cela va être très difficile, beaucoup de monde me le répète. Mais j’ai trois ans de formation pour y arriver. Je suis motivé et j’y vais pour donner le maximum”
LA PRÉPARATION PHYSIQUE À SON ARRIVÉE - “Elle débute le 31 juillet avec le groupe au complet et le coach Thierry Perreux, entraîneur du centre de formation -qui est à la base de ma venue à Paris. Je ne connais personne, à part Noah Narcisse, le fils de Daniel. Ici, j’ai commencé un programme de préparation depuis deux semaines et je pense arriver plutôt bien en jambes. Pour l’heure ça se passe bien. Je sais également que la prise en compte de la récupération sera une donnée importante. Car chaque jour de repos sera la bienvenue pour encaisser cette charge de travail nouvelle. Je m’attends à souffrir”.
SES OBJECTIFS - “D’abord m’adapter à cette nouvelle vie. Il faudra tout donner pour le club. A Paris, je vais travailler davantage aussi bien en quantité qu’en qualité, et je vais jouer des matchs d’un niveau supérieur. C’est un plus énorme quand on veut progresser. J’y crois”.
L’ÉQUIPE DE FRANCE - “Je garde bien ancré au fond de ma mémoire ma première expérience “ratée’” de 2022 avec l’équipe de France des 17 ans. J’ai découvert, appris, et compris ce que je devais faire pour revenir en stage national. Surtout se donner à 100% sur quatre jours et pas un ou deux. Je n’étais pas prêt. Cela m’a servi de leçon. Car en 2023, après des Interpoles réussis, j’ai pu ré-intégrer le groupe France des 32, avec l’ambition d’être désormais plus qu’un remplaçant”.
DERNIERS JOURS À LA RÉUNION - “Je profite à fond de ma famille, sachant également que les amis proches de mon quartier et mes coéquipiers vont me manquer. L’ambiance aussi. C’est dur, Mais aujourd’hui, avec le téléphone, on peut activer le contact. J’ai une pensée pour ma mère. Une personne à qui je dois tout. Elle m’a toujours guidé au mieux vers mon ambition, m’a motivé, en m’ayant vu dans tous mes états. Et si je dors, je vis, je mange handball, c’est beaucoup grâce à elle”.
“ Il est là où il a toujours voulu être ” Théo et Aline Ducap : quel rapport ?
Théo est tout simplement le fils unique d’Aline, ancienne professionnelle de Fleury-les-Aubrais et joueuse au HBF Saint-Denis. Une mère assurément fière du parcours de son fiston et qui a intégré l’accélération des événements.
“Oui, il part au bon moment à un an de sa majorité. Et même s’il n’est pas du genre à exprimer ses sentiments, je le sens serein car il est là où il a toujours voulu être. Le fait d’avoir joué avec plus âgés que lui au cours de son parcours local constitue un plus dans le sens où il ne stresse pas et sait s’adapter. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face : on attaque le très haut niveau et ça va démarer fort”, explique Aline.