Gabrielle CEZARD/SIPA
Le président du club, Pablo Longoria, a écopé d’une suspension de 15 matchs après avoir publiquement accusé de "corruption" le corps arbitral devant les caméras.
Le président de l’Olympique de Marseille (OM), Pablo Longoria, a été suspendu 15 matchs par la commission de discipline de la LFP, mercredi 26 février, après ses déclarations polémiques sur l’arbitrage français. Lors de la défaite 3-0 de l’OM face à Auxerre en Ligue 1, le patron de l’OM s’était emporté devant les caméras. Il a dénoncé une "vraie corruption" et a qualifié le championnat de "merde", en réaction aux décisions arbitrales, notamment l’expulsion de Derek Cornelius. "Tout est organisé depuis le jaune de Balerdi à Angers, c’est de la vraie corruption ! C’est un championnat de merde. Si l’OM a une proposition pour la Superligue, on part tout de suite", avait-il lâché.
Ces propos ont provoqué une réaction immédiate du président de la FFF, Philippe Diallo, qui a jugé ces accusations d’"inadmissibles et condamnables". Le syndicat des arbitres français (SAFE) et plusieurs arbitres ont même envisagé de porter plainte. Face à la polémique, Pablo Longoria a tenté de revenir sur ses paroles lundi. "Il n’y a pas de corruption dans le football français", a-t-il déclaré en reconnaissant qu’il n’aurait pas dû réagir de cette manière. Malgré cela, la LFP a maintenu une suspension ferme de 15 matchs. En conséquence, il ne pourra pas accéder aux vestiaires et aux couloirs des stades jusqu’à la fin de la saison. Son conseiller, Fabrizio Ravanelli, a également été suspendu pour trois matchs.
L’OM a réagi à cette décision de la LFP via un communiqué. Le club affirme avoir pris acte de la sanction, mais assure que Longoria reste pleinement engagé dans son projet à trois ans pour le club.
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