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Jo-Willfried Tsonga a dû batailler dur au bout d’environ quatre heures pour cinq manches avant de réussir à écarter de son chemin le Luxembourgeois, Gilles Muller, au premier tour de Wimbledon, ce mardi 30 juin.
Tsonga s’en remettait difficilement avant de s’imposer finalement. Pour son entrée en jeu à Wimbledon, le numéro un français a eu du mal à venir à bout du Luxembourgeois, Gilles Muller. Il lui a fallu cinq sets (7-6, 6-7, 6-4, 3-6, 6-2) et près de quatre heures de jeu pour s’imposer. Ce n’est visiblement pas facile de revenir sur le court après trois semaines d’arrêt de convalescence, car il avait été touché à l’abdomen et sortait de la demi-finale de Roland-Garros avec une cuisse douloureuse.
Le Manceau a malgré tout affiché une solidité imparable au début de la rencontre. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 15 aces, 20 coups gagnants, deux fautes directes et des sans-fautes sur ses premières balles au service (21/21). Mais il lui a fallu tout de même passer au jeu décisif pour remporter la première manche. Muller ne s’est portant pas laissé faire. Il a pu revenir au jeu, remportant la deuxième manche, puis la quatrième, après avoir cédé la troisième à la tête de série N°13.
Tsonga a dû passer en force, pour remporter la cinquième manche en moins d’une demi-heure. Pour cela, il était nécessaire de convertir deux balles de break. Ainsi, le demi-finaliste de Roland-Garros a finalement retrouvé du punch avec 69 coups gagnants, de la justesse (19 fautes directes) à défaut d’une réelle efficacité. Sa victoire est néanmoins sans reproche, mais elle est loin de ne pas être inquiétante. Peut-être qu’il pourra rectifier davantage son tir au prochain rendez-vous face à Albert Ramos.