Un officier de la marine américaine a été entendu par vidéo conférence mardi matin depuis Floride par les juges mauriciens en charge du procès de 12 présumés pirates somaliens arrêtés début 2013.
Un officier de la marine américaine, intervenu dans l’arrestation de 12 présumés
pirates somaliens début 2013, a témoigné par vidéoconférence ce mardi depuis la Floride pour le compte de la Cour intermédiaire mauricienne où se tient actuellement le procès des principaux suspects.
Le 5 janvier 2013, l’officier John Clemons a été alerté par l’OTAN concernant une attaque contre le navire MSC Jasmin à 240 miles nautiques des côtes somaliennes.
Dans son témoignage, ce dernier affirme avoir dépêché sur les lieux un hélicoptère pour localiser les assaillants mais il s’est avéré qu’aucun d’eux ne se trouvait à bord du navire. Cependant, l’équipage a révélé la présence d’un baleinier qui remorquait une petite embarcation où se trouvaient entre 8 à 10 individus, dans les environs.
Le Maître d’armes John Clemons contredit la déclaration faite par les suspects qui justifient leur présence en mer du fait qu’ils étaient " à la recherche d’un autre baleinier porté disparu ".
Ce témoignage à distance est une grande première pour la justice mauricienne, souligne le quotidien local Defi Media. La technique est à la fois économique et pratique puisqu’elle permet de recueillir des éléments d’informations sans que les témoins soient obligés de se rendre sur l’île lors des procès comme cela avait été le cas pour
3 militaires américains en février dernier.
Pour leur part, les prévenus l’ont toujours refusé car selon eux, le système présente certaines défaillances qui pourraient les désavantager.