Après la détection de cas de choléra aux Comores, les autorités malgaches ont pris la décision de fermer les frontières de la Grande Ile aux ressortissants comoriens. De son côté, Mayotte reste sur ses garde en renforçant la surveillance.
L’émergence d’une épidémie de choléra aux Comores a été officiellement déclarée après la détection de six cas parmi l’équipage et les passagers d’un bateau en provenance de Tanzanie. Une victime a été signalée pendant le voyage et une autre après l’arrivée. La ministre de la Santé des Comores a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la situation épidémique, déclenchant ainsi une réponse immédiate.
Après la confirmation de ces deux victimes, les autorités comoriennes ont alors décidé de renforcer les contrôles aux frontières. De son côté, Madagascar a réagi en fermant ses frontières aux voyageurs en provenance des Comores, principalement en ce qui concerne les trajets en bateau, car il n’y a actuellement plus de liaisons aériennes entre les deux pays. Quant à Mayotte, l’Agence Régionale de Santé a annoncé le renforcement de la surveillance, tout en soulignant qu’aucun cas n’a été détecté dans le département jusqu’à présent. La vigilance est de mise pour contenir la propagation du choléra et éviter une éventuelle propagation à d’autres régions.
La gravité de la situation est accentuée par le fait que les passagers du bateau s’étaient déjà dispersés dans le pays avant que les autorités sanitaires ne détectent la présence du choléra. Cette maladie contagieuse se propage par l’ingestion d’une bactérie présente dans l’eau ou les aliments contaminés, introduite par une personne infectée. Le choléra peut entraîner des diarrhées sévères, parfois hémorragiques, et une déshydratation potentiellement mortelle en l’absence d’une prise en charge rapide.