Yolande est secrétaire bénévole à l’association SOS Gramounes isolés. Elle est également à l’écoute au téléphone pour permettre de rompre l’isolement des gramounes, surtout en cette période de fêtes de fin d’année.
Ce soir, tout le monde ne passera le réveillon en famille ou entre amis. Certains seront seuls. Parmi eux beaucoup de personnes âgées. Pour leur redonner le moral, les bénévoles de SOS Gramounes isolés répondent à leurs appels.
De la compagnie et une écoute par téléphone. Au bout du fil, il y a Yolande... Cette Réunionnaise de 62 ans passera les fêtes chez sa belle-sœur à la Montagne mais ça n’a pas toujours été le cas. Secrétaire bénévole pour l’association, elle se souvient de cette période d’isolement.
"J’ai un peu la nostalgie du passé parce que moi aussi, à une époque où il y avait ma mère, mes frères et mes sœurs, mais tout le monde est décédé. Ils étaient jeunes, mais ils sont tous morts en 2010 et 2011", explique Yolande.
"Je ne me sens plus inutile"
"Aujourd’hui, moi aussi j’ai un peu la nostalgie du passé. Mais heureusement, merci SOS Gramounes isolés et à son président Patrice Louaisel et tous les responsables. À travers mon action actuelle, je ne me sens plus inutile et ça me donne envie d’aider les autres", met en avant la secrétaire bénévole de l’association.
Une association qui oeuvre en faveur de nos gramounes
Les objectifs de l’association SOS Gramounes isolés sont multiples :
Rompre la grande solitude des personnes âgées isolées en début de perte d’autonomie par tout ce qui peut leur redonner le sourire (accueil lors des fêtes, visites hebdos, sorties conviviales mensuelles sur toute l’île, conversations téléphoniques et co-habitation solidaire.)
Mais aussi ralentir leur vieillissement ( lutte contre la dépression, prévention des chûtes et de l’arthrose, informations santé (Alzheimer, diabète,cholestérol, coeur...) et permettre de maintenir un minimum de lien social notamment par le concept désormais possible sur l’île de “co-habitation solidaire” où un(e) gramoune isolé(e) disposant chez lui (elle) d’une chambre libre peut l’offrir à une “dame de compagnie” contre une moyenne de 2h d’accompagnement en soirée (pour de la conversation notamment) et sa présence de nuit pour sa sécurité (et celle de sa famille).