Mercredi 15 juin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait savoir que l’Europe demeure actuellement "l’épicentre" de la flambée épidémique de la variole du singe.
Aujourd’hui, avec plus de 1 500 cas détectés dans 25 pays différents, l’Europe reste "l’épicentre" de la hausse des contaminations à la variole du singe, selon l’OMS. Hans Kluge, directeur de l’organisation en Europe, la mission principale est maintenant de contenir cette "vague en pleine expansion".
Selon lui, "l’ampleur de cette épidémie présente un risque réel : plus le virus circulera longtemps, plus il étendra sa portée et plus la maladie s’implantera dans les pays non endémiques". Le premier cas apparu en Europe remonte au 7 mai dernier à Londres. Outre le continent européen et en Afrique, le virus est arrivé au Moyen-Orient, en Australie, en Amérique du Sud, et en Amérique du Nord, avec plus de 1 600 cas recensés, rapporte TF1Info.
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En France, les autorités de santé ont confirmé 125 cas qui "font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la déclaration obligatoire", annonce Santé publique France (SPF). La majorité des malades sont localisés en région parisienne (91), et une dizaine en Occitanie (11) ou encore en Auvergne-Rhône-Alpes (9).
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’OMS, a dit qu’il allait convoquer prochainement une réunion pour évaluer si la variole du singe représentait une "urgence de santé publique de portée internationale".
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