L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lance un appel aux pays à renforcer la surveillance sanitaire face à la crainte que le virus de la variole du singe s’installe dans les pays non-endémiques.
Le nombre de cas de variole du singe continue d’augmenter dans le monde. Selon le dernier bilan communiqué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mercredi 8 juin, 1 000 cas de cette maladie ont été signalés dans le monde, dont 66 en France, rapporte Franceinfo. L’organisation onusienne a donc mis en garde face au risque "réel" que le virus de la variole du singe s’installe dans les pays non-endémiques. "L’OMS est particulièrement préoccupée par les risques que présente ce virus pour les groupes vulnérables, notamment les enfants et les femmes enceintes", a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus en conférence de presse.
D’après le directeur général de l’OMS, il est encore possible d’éviter une recrudescence des nouveaux cas de variole du singe. Tedros Adhanom Ghebreyesus a alors demandé aux pays d’accroître la surveillance sanitaire afin d’"identifier tous les cas et les cas contacts pour contrôler cette flambée et prévenir la contagion". L’organisation onusienne en charge de la santé a maintes fois précisé que "l’apparition soudaine et inattendue" de virus dans les pays non-endémiques laisse penser qu’il circulait depuis un certain temps déjà. Cependant, il n’a pas été possible de détecter sa transmission.
Pour l’instant, la plupart des personnes contaminées par le virus de la variole du singe sont des "hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes". Quelques cas de transmission communautaire, y compris chez des femmes, ont été également signalés.
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