C’est aujourd’hui que les électeurs de Crimée se rendront aux urnes pour déterminer si la péninsule ukrainienne doit, ou non, être rattachée à La Russie.
Près d’un million et demi de votants, sont invités à se prononcer sur le destin de la Crimée, ce dimanche.
Un référendum qui a été condamné par l’Ukraine et la communauté internationale, à l’exception de la Russie qui a dû imposer son véto à une résolution condamnant l’opération, au Conseil de sécurité de l’ONU.
La communauté internationale ne semble pas pouvoir empêcher ce référendum mais ne se pliera pas au résultat, qui ne fait aucun doute. "Ce serait une annexion par la force et au détriment de l’intégrité du territoire ukrainien", selon l’analyse des Occidentaux.
Une opposition qui s’est exprimée avec force samedi à au siège de l’ONU, où le Conseil de Sécurité s’est prononcé sur la résolution condamnant le referendum. Elle a reçu 13 voix "pour" sur 15. Sans surprise, la Russie a brandi son véto pour éviter l’adoption.
La Chine, fidèle alliée du gouvernement de Vladimir Poutine, s’est abstenue. Le veto Russe était évident, mais a néanmoins prouvé à la communauté internationale l’isolement dans lequel s’est enfermé Moscou.
Les Occidentaux devront la semaine prochaine envisager des sanctions contre la Russie et la région séparatiste.