Le porte-parole du Kremlin a réagi à cette décision de l’Union européenne de sanctionner plusieurs proches du président russe Vladimir Poutine dans l’affaire Alexeï Navalny. Cela nuit aux relations avec notre pays, a-t-il lâché.
L’affaire Alexeï Navalny connaît un nouveau rebondissement. L’Union européenne a en effet sanctionné, jeudi 15 octobre, plusieurs proches du président russe Vladimir Poutine. Ces derniers sont jugés responsables de l’empoisonnement de cet opposant politique hospitalisé le 20 août dans un état grave à Omsk, en Sibérie. La sanction concerne également une entité impliquée dans la production de l’agent neurotoxique utilisé. "Avec cette décision, le Conseil de l’UE nuit aux relations avec notre pays", a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov sur le récit de Franceinfo. La réponse de Moscou sera "conforme aux intérêts de la Russie", a-t-il ajouté.
Parmi les personnes sanctionnées figurent Andreï Yarin, chef de la direction des affaires intérieures de l’administration présidentielle en Russie et son adjoint Sergueï Kirienko. Le vice-ministre russe de la Défense, Pavel Popov, trois autres responsables russes, ainsi que le "State Scientific Research Institute for Organic Chemistry and Technology" (GosNIIOKhT), sont également visés par la mesure de l’Union européenne. Par ailleurs, le Royaume-Uni a également annoncé la sanction de sept responsables russes, dont le patron du Service fédéral de sécurité russe (FSB), Alexandre Bortnikov.
A la suite de son hospitalisation le 20 août à Omsk, en Sibérie, Alexeï Navalny a été transféré le surlendemain à l’hôpital de la Charité, à Berlin en Allemagne. Il est sorti de l’hôpital le 23 septembre après 32 jours d’hospitalisation dont 24 dans le coma. Les conclusions des autorités allemandes se basent sur un empoisonnement à l’aide d’un agent innervant de la famille du Novitchok.
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