Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, a perdu une nouvelle bataille juridique en Suède. Il tente de faire annuler le mandat d’arrêt européen qui l’a conduit à se réfugier à l’ambassade d’Équateur à Londres il y a six ans.
Pour la huitième fois depuis 2010, la justice suédoise a débouté le fondateur de WikiLeaks, l’Australien Julian Assange, qui a trouvé refuge à l’ambassade d’Équateur à Londres. Stockholm a confirmé le mandat d’arrêt européen émis dans le cadre d’une enquête pour des faits de viol présumé remontant au 17 août 2010. Julian Assange et ses avocats réclamaient en vain la levée de ce mandat d’arrêt européen, rappelle Le Figaro. Ils craignent que la Suède ne l’extrade ensuite vers les États-Unis pour répondre de la divulgation par WikiLeaks de 500 000 documents classés secret défense sur l’Irak et l’Afghanistan et 250 000 communications diplomatiques.
Le 16 août, la cour d’appel de Stockholm a confirmé une décision d’un tribunal de première instance et rejeté sa demande de levée du mandat d’arrêt à l’encontre de Julian Assange en invoquant le risque qu’il se soustraie à des poursuites judiciaires ou à une condamnation. La décision de la cour d’appel peut être contestée devant la Cour suprême, si celle-ci accepte d’être saisie. Julian Assange récuse fermement les accusations dont il fait l’objet, dénonçant une manœuvre pour l’extrader vers les États-Unis qui veulent le juger pour les fuites de WikiLeaks.
Arrêté en décembre 2010 par la police britannique en vertu du mandat d’arrêt européen, Julian Assange s’est réfugié en juin 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres après l’épuisement de tous ses recours judiciaires pour éviter l’extradition vers la Suède.
En savoir plus sur Julian Assange.