Coca-Cola et Starbucks ont annoncé avoir temporairement stoppé leurs investissements publicitaires sur les réseaux sociaux. Ces derniers sont la cible de critiques concernant la publication de propos racistes ou haineuses. Le réseau social Facebook explique adapter en conséquence sa politique de modération.
Unilever, puis maintenant Coca-Cola et Starbucks dernièrement... La liste des firmes indiquant avoir provisoirement arrêté leurs investissements publicitaires sur les réseaux sociaux grossit. La raison ? Ils sont accusés de ne pas mettre suffisamment de moyens pour supprimer les publications racistes ou haineuses.
"Il n’y a pas de place pour le racisme dans le monde et il n’y a pas de place pour le racisme sur les réseaux sociaux", indique James Quincey, le PDG de Coca-Cola, qui a décidé de suspendre pendant au moins 30 jours toute promotion sur tous les réseaux sociaux.
Quelques temps plus tôt, c’est le géant de l’agro-alimentaire et des cosmétiques Unilever qui avait affiché sa volonté de mettre un terme à ses publicités sur Facebook, Twitter et Instagram aux États-Unis et ce, au moins jusqu’à fin 2020.
We have taken the decision to stop advertising on @Facebook, @Instagram & @Twitter in the US.
The polarized atmosphere places an increased responsibility on brands to build a trusted & safe digital ecosystem. Our action starts now until the end of 2020.https://t.co/flHhKid6jD pic.twitter.com/QdzbH2k3wx— Unilever #StaySafe (@Unilever) June 26, 2020
Face à ces annonces de pause des investissements publicitaires, Facebook a rapidement réagi en indiquant la mise en place de mesures sur la modération des contenus. Pêle-mêle, les publicités contenant des messages haineux ne devraient plus être aussi visibles qu’auparavant. Et pour les publications "border-line", un avertissement sera apposé.
Le réseau social va retirer les publicités affirmant que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres, a indiqué le patron Mark Zuckerberg dans un discours sur son profil Facebook le 26 juin.
Source : AFP