Deux fortes explosions ont secoué, mardi 4 août, la capitale libanaise, Beyrouth. Les déflagrations, qui ont eu lieu dans la zone du port, ont été entendues dans plusieurs secteurs de la ville.
Mardi, en fin d’après-midi, le secteur du port de Beyrouth, (Liban) a été secoué par une double explosion, qui a provoqué un gigantesque nuage de fumée. Le bilan provisoire du ministère de la Santé, publié à 23 h, s’est élevé à au moins 100 morts et 4 000 blessés. Les hôpitaux de la capitale sont débordés. Le ministre Hamad Hassan a déploré à la télévision " une catastrophe dans tous les sens du terme".
Ce terrible drame a semé la panique. Les vitres de nombreux immeubles et magasins à des kilomètres à la ronde ont volé en éclats. Ces puissantes explosions ont provoqué des dégâts sans précédent dans la capitale du Liban. Les destructions sont importantes.
L’origine des deux fortes déflagrations n’était pas connue dans l’immédiat, mais il s’avère qu’un entrepôt du port contenait quelque 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, un composant d’explosifs. Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a jugé "inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution".
Le président Michel Aoun a convoqué une "réunion urgente" du Conseil supérieur de la Défense, mardi soir. Hassan Diab a affirmé que les responsables de cette "catastrophe" devraient "rendre des comptes". Une journée de deuil national a été décrétée ce mercredi 5 août. Le Premier ministre libanais a, par ailleurs, lancé "un appel urgent à tous les pays amis et les pays frères" pour soutenir le Liban.
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