Une nouvelle mobilisation est en cours au niveau du CHU de Bellepierre à Saint-Denis mais également au niveau du CHU Sud. Les grévistes restent sur le pied de guerre pour protester contre la décision de supprimer l’indexation des primes de "vie chère".
Les grévistes du CHU ont repris leur mouvement de contestation afin de continuer à faire pression pour maintenir l’indexation des primes de "vie chère".
Une table ronde devait avoir lieu ce lundi entre les syndicats et les dirigeants de l’ARS et des finances publiques. Le but de cette rencontre était d’échanger autour du sujet de l’indexation des primes de "vie chère" des agents de la fonction publique hospitalière.
Les syndicats ont eu vent que cette réunion avait été annulée, sans date de report ultérieur.
Les grévistes sont pour l’heure en attente de plus d’informations concernant la tenue de cette table ronde, explique la CFTC.
Plusieurs syndicats et une cinquantaine de personnes sont mobilisées devant le CHU de Saint-Denis. Des barrages filtrants ont été mis en place à l’entrée de l’établissement depuis 5 heures ce matin. Seules les ambulances et les véhicules de transport de malades sont autorisés à passer.
Au CHU de Saint-Pierre la mobilisation est la même. Des barrages filtrent les quatre entrées de l’établissement hospitalier.
Depuis la semaine dernière, les syndicats et agents hospitaliers manifestent contre la décision de supprimer l’indexation des primes de "vie chère" des agents de la fonction publique hospitalière.
Vendredi dernier, la mobilisation était très forte. Une délégation avait été reçue par la direction de l’ARS OI mais également par la préfecture de La Réunion. Le sous-préfet avait d’ailleurs pris la décision de maintenir l’indexation, le temps des négociations.
Le député de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, apporte son soutien aux grévistes dans un communiqué : "Je déplore ce nouveau coup dur contre des femmes et des hommes qui ne ménagement ni leur temps ni leur peine au service des Réunionnais dans un contexte de sous-effectif".
Il dénonce la mauvaise gestion économique du CHU : "S’il y eu des malversations, les responsabilités doivent être établies et c’est aux coupables de payer".
Le député demande le maintien de la table ronde en présence des syndicats, de la direction et du conseil de surveillance.