Le projet d’immersion de la Jeanne d’Arc en Baie de St-Paul pour en faire un récif artificiel est menacé. L’ancien bâtiment de la Marine doit en effet être démantelé à Bordeaux avant la fin de l’année.
La Jeanne d’Arc immergée en Baie de Saint-Paul pour devenir un récif artificiel, un projet de l’Association Nautilus qui pourrait finalement tomber à l’eau après avoir récemment refait surface.
En effet, la Marine a attribué le marché de déconstruction de l’ex-porte-hélicoptères Jeanne d’Arc (la coque est en base navale de Brest) au groupement d’entreprises françaises Bartin Recycling et Petrofer Société Nouvelle. Les travaux de déconstruction seront réalisés dans le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB), sur le site de Bassens. Ce démantèlement devrait intervenir avant la fin de l’année.
Pour Guy Marcoz, président de l’Association Nautilus : "On a toutes les compétences pour mener ce projet à bien, on a simplement des élus qui ne se sont pas mobilisés. Il y a 7 députés, aucun ne s’est mobilisé." Pourtant, Guy Marcoz a obtenu le soutien de François Hollande.
Mais la Marine nationale, elle, considère que le projet est trop coûteux et représente des risques pour l’environnement marin.
"Pourquoi on préfère enrichir un groupe multinational qui va faire travailler 50 personnes sur un an plutôt que d’avoir un projet qui fera travailler des milliers personnes pendant des années", s’interroge Guy Marcoz.
Pour le président de l’association, le combat n’est pas terminé, il compte bien convaincre touristes et décideurs locaux de se battre pour que la Jeanne d’Arc soit immergée en Baie de Saint-Paul