Monique Orphé dresse le bilan de sa semaine parlementaire. La députée socialiste est intervenue sur deux dossiers importants : celui des aides en faveur des travailleurs pauvres et la réforme des retraites.
Ci-dessous, le compte-rendu de la semaine parlementaire de Monique Orphé, députée socialiste de la 6ème circonscription :
LA PRIME D’ACTIVITÉ : UNE ALTERNATIVE AU RSTA
Depuis quelques mois déjà, Monique Orphé participe aux groupes de travail et d’étude précarité-pauvreté sur la réforme des aides en faveur des travailleurs pauvres, mission octroyée par Jean-Marc Ayrault, à Christophe Sirugue, Député de Saône-et-Loire, sur le Revenu de Solidarité Activité (RSA activité) et la Prime Pour l’Emploi (PPE).
La députée socialistes a profité d’une réunion de travail pour remettre à Monsieur Sirugue une contribution susceptible de sensibiliser le groupe à la situation des Réunionnais accompagnée de la lettre que j’avais adressée au Premier Ministre suite à la disparition de RSTA.
Monique Orphé constate que " le RSA activité ne saurait s’appliquer à tous les bénéficiaires du RSTA et que le taux de non recours du RSA activité est important, certainement en raison de la complexité et du caractère stigmatisant du dispositif. 98 085 personnes touchent le RSA à La Réunion dont 19 171 bénéficiaires du RSA activité" .
Une réunion du groupe d’étude où ont été évoqués plusieurs scénarios tenant à la réforme des aides en faveur des travailleurs pauvres s’est déroulée mercredi. La quatrième proposition concernait la création d’une prime d’activité. Le Président du groupe rencontrera le Premier Ministre la semaine prochaine, et l’interpellera à nouveau, à la demande de Monique Orphé, sur la situation des Réunionnais.
POUR UNE RÉFORME DES RETRAITES JUSTE ET SOUTENABLE
Par ailleurs, Monique Orphé a également participé à deux auditions dans le cadre de la réforme des retraites, au sein de la Délégation aux droits des femmes puis à l’audition sur la réforme des retraites, en Commission des Affaires sociales.
Au cours de ces auditions, la députée PS a voulu sensibiliser respectivement la Ministre aux Droits des Femmes et la rapporteure sur "la prise en compte de la pénibilité de la carrière professionnelle des uns et des retraités à bas revenus".